Non, je n'ai jamais payé d'impôt. J'ai fait plus.

La vie comme un art

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Depuis que je suis toute petite, je rêve d'être journaliste. Depuis que j'ai 8-9 ans exactement. Et pour atteindre mes objectifs j'ai mis la France a contribution. Je me suis servie des aides de l'état pour me former, à la Fac, mais aussi et surtout dans la vie réelle. J'ai fait des stages, des tas et des tas de stages lors desquels j'ai pu apprendre mon métier que j'ai fini par arriver à faire valider par un diplôme de journalisme en presse écrite en 2006. Jusque là je n'ai vécu que de petits boulots de vendeuse, caissière, serveuse, ouvrière à l'usine... Pas de quoi payer des impôts... Ou mes cigarettes.

Dès que j'ai eu mon diplôme, j'ai travaillé pour Radio France chez France Bleu Gironde car, en plus de rêver de travailler en tant que journaliste, pour informer les autres, je rêvais de travailler pour le service publique. C'est très très naïf, mais dans ma tête, travailler pour France Bleu Gironde c'était me mettre au service de la communauté dans une institution qui la représentait. Je voulais participer à la France, faire partie des forces vives de la Nation et apporter mon énergie et ma pierre à l'édifice de notre Cité. Une idéaliste.

Je dois avouer que j'ai un peu déchanté quand j'ai été embauché. Parce que mes fantasmes de services publiques, d'un monde dans lequel chacun est heureux de travailler pour les autres, n'avaient pas beaucoup de place dans la réalité. Bien que mon travail au sein de l'équipe de France Bleu Gironde m'aie beaucoup beaucoup plu, je n'ai jamais gagné assez encore une fois, même en cumulant avec mon travail au sein du journal Sud-Ouest, pour payer des impôts.

Une fois devenue mère au foyer, j'ai dû réfléchir à la façon dont je voudrais participer à la construction de la terre sur laquelle je vivais. Je pense que les mères au foyer participent à la construction du monde en première place, car elles portent la vie et la transmettent. Je pense que la meilleure façon de participer au monde pour une mère, est de s'occuper elle même de son enfant, parce qu'elle porte en elle, comme le père de l'enfant, tout ce dont son enfant a besoin pour grandir. Je vous invite à lire mes articles sur les neurones miroirs dans ce site.

Donc, bien que pour moi je remplissais mon devoir patriotique, je voulais participer mieux et plus encore et ce site a répondu à ce besoin. A tous mes besoins. J'ai construit ce site pour pouvoir rester avec mes enfants en tout premier lieux et centraliser les informations dont je pourrais avoir besoin pour les éduquer... Ensuite, pour pouvoir nous faire des copines et avoir un réseaux social vivant et agréable pour mes enfants et moi. La première mouture de ce site était une invitation au partage pour les mamans et les enfants du Maroc où je vivais. Mais aussi, un livre ouvert de tout ce que je pourrais trouver de pratique, utile, informatif ou questionnant pour les mamans qui en auraient besoin. Je me suis mise à disposition gratuitement, avec mes enfants, de la société et des autres pour apporter ma contribution, les fruits de mon travail, tout en apprenant à devenir Maman, en m'enrichissant et en tentant de gagner ma place dans la société.

Je me souviens avoir fait toute une "Immersion" sur le monde du travail et sur le poids de l'informel dans le travail des femmes et notamment des mères. C'est un sujet qui me touche et que j'aime beaucoup explorer. Je me souviens avoir constaté à quel points les impôts ne vont pas forcément dans les caisses de la communauté, mais aussi beaucoup dans les poches de certains et certaines. J'ai vu l'état des hôpitaux publiques de l'intérieur, en les pratiquant, des routes et des écoles. La déliquescence des institutions publiques par manque de budget alors que nous sommes nombreux au travail dans le concret de l'existence... Et j'ai décidé de travailler pour payer mes impôts. En réalité, je ne travaille pas gratuit, c'est un peu plus compliqué que ça... Je fais un prix à la France. Je souris... Mon humour pourrie.

La France me donne de quoi nourrir mes enfants et leur mettre un toit au dessus de la tête pendant mon "Immersion" dans la précarité et en échange, je travaille pour elle. En réalité, elle devrait me payer bien plus cher et essayer d'être un peu plus gentille avec moi si elle prenait mes compétences réelles en comptes, mais bon... Elle préfère me dénigrer, mes enfants et moi. D'un autre côté, allez expliquer à votre inspecteur des Impôts que vous le payerez en site Internet d'information gratuit et sans visiteur et en livre vendu en 12 exemplaires avec bouderie et menace et bon courage.

C'est mon travail. C'est ma richesse que je donne. Bénévole. Au service de la France. Si ma technique de participation à l'effort commun ne convient pas, je propose d'imposer les pensions alimentaires revues au niveau de ce que coûte un enfant dans la réalité.


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