Nous existons. Nous, qui pensons encore à l'intérêt supérieur de l'enfant. Nous sommes là et nous avons le droit à la parole nous aussi, nous qui pensons encore à l'intérêt supérieur de l'enfant, courageusement, sans nous cacher, sans utiliser des codes qui ne nous correspondent pas, nous avons le droit de dire notre avis et d'être respecté pour ça ! Nous avons le droit de prendre la parole comme nous sommes sans nous faire cracher dessus, salir, trainer dans la boue par une horde de personnes qui ne comprennent rien à ce que nous disons et retourne le problème contre nous ! Je ne ferais JAMAIS semblant d'être ce que je ne suis pas !
Je ne suis pas favorable aux biberons et je pense sincèrement qu'il faut être con pour donner le biberon à son enfant. Oui ! Je le pense. Je l'assume, je le défends, je le pense. Est ce que ça veut dire que je pense que toutes les mères qui donnent le biberon sont des connes ? Si vous êtes capables de penser que je peux être cette personne sans regarder plus loin que votre propre réponse émotionnelle, sans regarder l'intérêt supérieur de l'enfant, on ne s'entendra pas, au revoir.
Je suis une mère qui pense d'abord à l'intérêt supérieur de mon enfant, mais au delà de cela, des enfants en général ! Pour défendre leur santé et la bonne suite de l'évolution humaine, je fais des recherches, je m'implique, je m'investis, je cherche je réfléchis et je partage l'information. Depuis 8 ans du soir au matin je fais ça.
Parce qu'il est inconcevable pour moi de faire autrement. Je ne conçois pas que le taux d'allaitement baisse de la sorte et soit un des plus faibles au monde dans un pays comme la France parce qu'une bande de personne s'est donné le droit de distribuer la parole en matière d'allaitement pour dire de la merde et désinformer les mamans avec cette rondeur diplomatique qui fait foirer les allaitements. Un allaitement a besoin de soutien, d'apprentissage, de tendresse, de rire et de soutien et de soutien et de soutien pour se mettre en place et permettre que les prochains allaitements de la famille se passent mieux encore et que la mère trouve son équilibre et devienne nourricière de ses enfants.
Je suis tellement fatiguée depuis huit ans de lire toutes ces mères désinformées tomber en masse comme des harpies sur les mères qui essaient de soutenir ou de promouvoir, de défendre l'allaitement maternel sous le prétexte qu'il ne faut pas fâcher, vexer, rendre triste les mamans qui ont raté leur allaitement.Et sans jamais prendre en compte l'intérêt supérieur de l'enfant : être nourri de lait humain.
Mais pourquoi ont-elle raté leur allaitement ces mères ?
Elles ont peut être raté parce que personne ne les a vraiment soutenu et que comme pour mon cas, à la clinique on a tenté de les forcer à donner un biberon de lait artificiel à leur bébé même si elles avaient précisé leur projet d'allaitement par écrit... Quand on sait que la succion entre le biberon et le sein est complètement différente et peut créer une confusion chez le nourrisson qui n'arrivera alors plus à prendre le sein, on se pose des questions sur cette pratique...
Elles ont peut être arrêté leur allaitement parce qu'elles ont donné des biberons d'eau à leur bébé... Parce qu'on leur a expliqué que leur lait maternel n'était pas suffisant pour leur bébé... Pas assez riche... Trop léger... Pourri... Alors que c'est faux et que ça nous ramène vite à la fameuse confusion sein/biberon.
Ou alors ! Elles ont peut être arrêté leur allaitement parce qu'elles ont dû reprendre leur travail selon les obligations d'une loi qui se place à la traîne des autres pays européens avec un congé maternité ridicule par rapport au temps de mise en place correct d'un allaitement, sans jamais prendre en compte les recommandations des plus grands médecins du monde à l'OMS ?... Si elles ont par exemple dû se séparer de leur bébé à 2 mois, au lieu des 6 mois demandé par l'Organisation Mondiale de la Santé, alors que leur allaitement était encore précaire, je suppose qu'elles ont peut être arrêté leur allaitement quand l'enfant à fait son pic de 3 mois qui laisse beaucoup de maman désinformées sur le carreau car elles pensent à tort qu'elles n'ont plus de lait face à leur bébé qui veut sans cesse téter et qui devient grincheux et irritable, ne dort plus et les empêche donc elle même de récupérer assez d'énergie pour s'occuper d'un être qui en demande un maximum...
Elles ont peut être arrêté parce que personne ne leur a parlé des pics de croissance des bébés allaités au sein qui se mettent à vouloir les aspirer entièrement à 3-6-9 semaines et 3-6-9 mois. Ou parce que lors de ses fameux pics qui durent 2 semaines, elles ont rencontrés des personnes pour leur dire combien ce n'est pas grave de nourrir les humains avec du lait de vache ou d'autre chose, après tout, elles pourraient mieux dormir... Et puis eux ils l'ont fait et ça ne fait pas d'eux des mauvais parents.
J'en ai marre de lire des gens qui disent et font n'importe quoi avec leur enfant sur la justification que "ça ne fait pas d'eux des mauvais parents". Je suis désolée, mais ça ne fait pas d'eux des bons parents non plus d'avoir réussi à garder leur enfant en vie en leur donnant un aliment de substitution à celui qu'il devait recevoir !!! Doit-on en plus les féliciter de ne pas tuer leur enfant avec les produits nocifs qu'ils leur donnent ? Comme si plus personne de ce groupe de parents qui nourrissent leur bébé par lait artificiel au biberon n'était plus capable d'entendre et de dire que la vraie nourriture du bébé humain est le lait pour humain, fait par la mère de l'humain et que le fait de lui donner du lait artificiel est néfaste pour son bon développement humain ! Les même personnes qui vont avoir un discours autour du bio nous interdisent maintenant de tirer la sonnette d'alarme face à l'intoxication des bébés nourris au lait artificiel. Ce n'est pas du lait ! C'est du faux lait ! Ce n'est pas de la science, c'est de l'intoxication !
Pourquoi ces personnes si bien intentionnées envers les pauvres mamans qui ont raté leur allaitement ne fouillent pas la multitude d'études qui ont été faites et sont accessibles très simplement sur le thème de la nécessité de donner le sein à son enfant ? Pourquoi ces personnes là ne veulent pas lire l'avancée des découvertes sur le cerveau humain et le rôle des hormones et de l'échange qui se met en place dans l'allaitement entre la mère et son enfant ? Pourquoi ces gens là ne s'expriment que pour faire taire celles qui veulent promouvoir et défendre l'allaitement au sein ?
Peut être parce que ce sont des mamans qui ont raté leur allaitement parce qu'on leur a bien mis en tête qu'un sein est sexuel, sexué et donc destiné au sexe ? Donc qu'il ne leur appartiendrait plus vraiment ce sein qu'elle refuse de mettre dans la bouche de leur enfant pour ne pas risquer de se faire jouir par inceste ? Peut être que l'embrigadement sociétale des corps des femmes est tel en France que l'on voit l'allaitement se perdre pendant que les femmes perdent elles aussi leur droit à donner leur corps à leurs enfants, qui ne devient plus l'intérêt supérieur de l'humain... Quelle horreur.
Il faut connaitre la richesse du combat de la mise en place d'un allaitement pour comprendre de quoi on parle quand on parle de nourrir un bébé. De la même façon qu'il faut comprendre ce que ça fait de porter et faire naître un enfant, le voir sortir de soi, pour savoir de quoi on parle quand on parle d'accouchement. C'est une expérience unique de nourrir son enfant avec son corps. Une expérience unique pour l'enfant, bien entendu, mais aussi pour la mère ! Et c'est ce point qui est encore plus triste et alarmant ! Une femme qui réussit son allaitement gagne une confiance en elle et en sa capacité à transmettre la vie, donc à vivre sa vie, inestimable, sans même aborder tout ce que gagne l'enfant en apaisement, en maturation cérébrale et physique !
Le travail de sape qui est fait sur l'allaitement, par les publicitaires, mais aussi les médias, les réseaux sociaux, les pères ou certaines mères elles même, perturbe la confiance en soi des mères, des enfants et donc de la société entière.
Briser le lien d'allaitement, c'est briser une société entière en démolissant son harmonie et son équilibre social.
Un choix obscur, sans aucune information éclairée et sans aucune tendresse pour le comprendre, n'est pas un choix, c'est un diktat.