Je ne suis pas venu me faire des copines en choisissant mon mari.

La vie comme un art

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Je ne veux ni amis, ni nouvelle famille, ni ennemis... Je veux mes droits.

Quand j'ai commencé mon site Internet, je l'ai fait pour me créer un travail qui me permet de rester avec mes enfants tout en les socialisant et en ayant une vie sociale riche par mon métier de journaliste autant que de mère au foyer. Je pensais naïvement que la maternité ne se réinventant pas, les enfants étant immuablement le fruit de l'amour d'un homme et d'une femme, je n'aurais qu'à suivre moi même un cycle de vie qui est bien rôdé depuis bien avant moi en expliquant comment je fais moi même pour tenter d'être heureuse en donnant mes solutions et en avertissant de mes échecs.

Et puis le père de mes enfants m'a baisé la gueule en se moquant de moi et en foulant aux pieds tous les rêves que nous étions censés avoir fait ensemble pour vivre une vie de famille harmonieuse... Je me suis retrouvée voler de tous mes projets. Privés de tout mon travail qui a été moqué après avoir été consciencieusement pillé par ceux là même qui font mine que c'est de la merde.

Il m'a fallut regarder la vie autrement, par un autre prisme et grâce à Dieu, ce prisme là, c'est encore l'amour qui me l'a donné. C'est parce que j'ai pu aimer Albert suffisamment fort que j'ai su regarder la vie autrement pour survivre à la violence dans laquelle on me plonge depuis 8 ans.

Toutes les valeurs que j'ai su conserver au prix de très lourds sacrifices et d'une rigidité de vie, morale autant que physique, soyez bien conscient qu'il est hors de question que je les perde et cela peu importe qui je décide d'aimer ou non.

L'amour n'est pas la validation des valeurs de l'autre. L'amour est l'amour. Point. Ce n'est pas parce que j'aime Albert que j'aime ses valeurs ou son univers et si on me connait un peu on sait que c'est même bien le contraire et que je suis peut être une des rares à lui dire ouvertement quand c'est de la merde et à ne pas vouloir y foutre le début d'un doigt de pied.

Je ne suis pas venue pour me faire des copines ou me faire accepter par une nouvelle famille. Gardez bien ça en tête quand je viens vers vous ou vous parle. J'ai été suffisamment utilisé, humilié, moqué, trahie, baisé pour qu'on ne m'y reprenne plus !!! J'ai déjà une famille et Albert est mon seul amour. Je reste toujours ouverts à toutes les rencontres et à toutes les discussions. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne suis jamais fermé au débat, bien au contraire et si au détour de la vie je rencontre quelqu'un qui partage mes valeurs, je serais très ravie de pouvoir échanger en toute amitié et profiterais de ces moments comme des havres de paix, mais je répète, je ne suis pas venue me faire des copines.

Je sais bien que cela peut poser des problèmes de compréhension par rapport à mon amour pour Albert, mais je sais aussi que -autant que tout le monde s'en ai carré le cul quand je me battais seule contre un gouvernement pour le droit à l'accouchement respecté de tous, le respect des droits des enfants de tous, le respect des droits des femmes et de l'égalité réelle des femmes et des hommes dans leur respect de leur physiologie- je n'ai pas à justifier mes choix amoureux au delà de l'amour que je leur porte ou à parler à la place de l'homme que j'aime. Je pense que toute ma vie est suffisamment parlante pour répondre à ma place et je pense qu'Albert est suffisamment autonome pour répondre si l'envie le gagne ou pour laisser pisser.

Evidemment, je ne pense pas me faire aimer dans le monde d'Albert... J'ai déjà des soucis pour tenter de rentrer en contact avec Albert... Mais ce n'est pas mon souci. Je ne vais pas vers Albert pour brader toutes mes valeurs et m'oublier en me rendant malheureuse dans un monde qui est le stricte opposé de ce que je suis et qui représente en gros tout ce que je déteste.

Ce que j'aime dans le monde d'Albert, c'est Albert. Si les amis d'Albert ne sont pas capable de faire la différence entre ce qu'il a toujours été et ce qu'il est et moi, alors c'est le problème des amis d'Albert et d'Albert, mais ce n'est pas mon problème à moi.

Je ne suis pas venue me faire des copines, mais pour me faire Albert !!


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