Droit des femmes : Le droit d’avoir ses règles.

La vie comme un art

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Depuis plus d’un an je pratique le Flux Instinctif Libre : les règles sans protections, par l’écoulement naturel de mon sang dans les toilettes. Et je veux prendre le temps de revendiquer mon droit à avoir mes règles... Parce que c'est un droit élémentaire qui m'est volé.

 

Apprendre à devenir propre avec mon sang, à ne plus me faire dessus sur des couches pour adultes que l’on me présentait comme indispensables et à écouter mon corps que je ne soupçonnais même pas aussi « doux » et « calme » a été un tournant dans ma vie. Réellement. Et je sais que les mots que je viens juste d’employer sonnent sourds pour beaucoup (trop) d’entre nous, femmes.

 

Je me souviens de l’état dans lequel j’étais quand j’avais mes règles avant de devenir propre. De la violence dans laquelle je baignais en même temps que dans mon sang. Violence envers les autres, de leur part, de ma part, violence envers moi, violence de mon corps contre moi et de moi contre mon corps. C’était l’enfer.

 

Je ne pensais pas que mon corps était alors dans une si grande souffrance qu’il me faisait me tordre de douleur, me provoquer une envie de mordre ou de frapper ou de pleurer… Mon corps luttait, contre moi et le reste du monde, simplement pour que mon sang puisse couler non pas en continu comme je le croyais, mais quand il en avait besoin, uniquement…

 

 Je suis à la fois triste et écœurée par les gens qui s’organisent pour abrutir les femmes comme j’ai été abrutie moi même, pour nous faire croire que le sang des règles coule en continu… C’est tellement faux que quand on est devenu propre on se demande comment on a pu croire une sottise pareille. C’est comme si tout le monde nous disait que le pipi coule en continu et que nous même nous mettions à le croire parce que les couches hyper absorbantes ne nous permettent plus de nous sentir mouillée et surtout parce que nous avons tellement négligé d’écouter notre corps qu’il ne sait plus se faire entendre de nous même…

 

Comment est ce que les vendeurs de serviettes et de tampons peuvent nous faire croire que depuis des générations ils nous vendent sans savoir quelque chose de non seulement inutile, mais en plus toxique pour notre santé de femme et pour la santé des générations de femmes à venir qui auront reçu dans leur héritage génétique l’inscription d’une défaillance du côté des besoins d’éliminations du sang des règles ?

 

Comment ces gens là peuvent-ils justifier ce qu’ils nous font ? Comment les femmes politiques qui soutiennent ces lobbys là peuvent-elles justifier la contamination de la société et la propagation de la maladie ? N'ont-elles pas leurs règles ces femmes politique ? N'ont-elles pas reçu l'instruction et l'éducation qui leur permettent de réfléchir et de conclure que le corps humain n'a pas besoin de serviette ou de tampon ou de cup et qu'elles sont en train de participer à l'empoisonnement général des humains ? Comment se fait-il que de simples citoyennes arrivent à comprendre ce que les femmes politiques censées incarner le meilleur de ce que notre système peut produire de "penseuse" font mine de ne même pas voir ?

 

Aujourd’hui il est plus bankable de parler d’endométriose que de parler de Flux Instinctif Libre… Parce que derrière l’endométriose, on trouve encore des intérêts, un marché, de l’argent, l’intervention d’une « médecine » inutile qui va générer des milliards pour nous soigner d’un mal généré par un marché déjà connu de ceux qui nous guérissent et qui sont capable de soutenir face caméra que les femmes qui « retiennent leur sang mettent leur santé en danger »… Si vous saviez la tristesse que ça provoque de lire des soit disant professionnels débiter des âneries pareilles pour nous maintenir dans le mal être et la douleur… Et savoir que tout cela, cette maladie, cette tristesse, cet esclavagisme qui nous réduit à l’état de con sommateurs n’est que par intérêt financier…

Ils veulent un sac à main pour leur femme donc nous prennent nos ovaires et les vendent à Nana…

 

Nana et autres Tampax qui viennent prendre la confiance en elles de nos petites filles en nous parlant de liberté de mouvement…Alors pour pouvoir nous faire travailler pendant nos jours de règles, en continu, sans avoir à gérer des agendas impossibles à contrôler, les gouvernants ferment les yeux pour ne pas déplaire à tout ceux et celles qui se font de l'argent sur le dos de cette main d'oeuvre bon marché que sont les femmes... Il ne manquerait plus qu'elles s'écoutent, les femmes et 2 à 4 jours par mois en plus ! Où irait-on si on se mettait à respectait leur besoin physiologique primaire aux femmes ?

 

La situation autour de nos règles révèlent tellement de choses sur la situation de notre place dans la vie que le moment où l'on s’en rend compte, on ne peut plus rester assise les 26 jours qu’il nous reste en toute "liberté de mouvement" contre 2 jours à avoir la chance de pouvoir s’écouter se dire à quel point on se respecte, au calme.

La société qui doit s'organiser autour du respect du droit des femmes à avoir leurs règles n'a strictement rien à voir avec la société de violence que nous subissons actuellement et la vraie révolution est là : dans le sang des femmes et leur droit à le laisser couler selon leur besoin et ce qu'en dit leur corps.

Je tiens à envoyer pour la première fois un mot tendre et un merci à Émeline Sovadrevna du blog génialissime et disparu « Les Cheveux de Mini » qui a été celle qui a pris la parole sur le sujet avant de disparaître un an au regret de beaucoup d'entre nous pour qui elle a compté. Je viens de voir qu'elle a ouvert un nouveau blog sur d'autres sujets et je lui souhaite beaucoup de bien.

 


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