Face à la montée en puissance de la pédophilie et de l'inceste, le monde industrialisé se retrouve à se poser la question du consentement sexuel de la personne la plus influençable de l'acte amoureux. A quel moment peut-on être pleinement consentant à avoir un acte sexuel avec quelqu'un d'autre ?
Et je pense très sincèrement, après des années d'expériences, de réflexions et de partage autour du sujet, que l'on peut affirmer, en tant que femme, être pleinement consentante à un acte sexuel, quand on est capable de le faire avec tout ses poils en étant à l'aise, fière et épanouie.
Après des années à cacher ma puberté comme toutes les femmes des mondes industriels, je me retrouve à penser que je ne pourrais pas vouloir d'un homme qui ne supporte pas les poils. Ce serait comme accepter de faire l'amour avec un homme qui me demande d'avoir le corps de ma fille et donc faire rentrer dans ma Maison, tout simplement, un pédophile.
Les hommes qui préfèrent les femmes sans poils n'ont plus aucun intérêt à mes yeux et même au contraire, j'éprouve à leur égard une sorte de profonde pitié. Parce que ce sont des hommes qui ne sont pas capable d'affronter les conversations et les contradictions que peuvent leur opposer une femme adulte qui a plus d'expérience qu'une enfant tétanisée par la situation qu'elle traversera entre idolatrie de l'adulte, fanatisme d'un monde de grand et pulsion sexuelle assouvie peut être à tort parfois.
Les petites filles qui se brûlent les ailes avec des vieux messieurs deviennent des femmes qui un jour regardent en arrière et se rendent compte avec quels déchets humains elles partageaient jadis la couche par méconnaissance et l'impact négatif que ça aura eu au final sur leur vie amoureuse, sexuel et même professionnelle, les privant de leur innocence, de la découverte progressive de l'amour et de la sexualité qu'elles auraient eu avec des jeunes hommes de leur âge et de ce sentiment d'être respecté et aimé profondément pour ce qu'elles sont dedans, autant que dehors...
Parce qu'en 2020, faire l'amour avec ses poils, partout, c'est affirmer sa maturité physique et mentale, assumer son corps et son esprit et se donner à l'autre telle qu'on est, sans artifice, mensonge ou tromperie. Se donner dans l'amour de l'autre, en s'aimant soi même. Je pense sincèrement que le véritable acte physique d'amour se fait avec des poils, avec maturité et puberté. C'est à nous, les mères, de préparer nos petites filles précoces du point de vue de la puberté, à se faire respecter comme elles sont, entièrement, mais à comprendre aussi que l'homme beaucoup plus âgé qu'elle qui vient pour leur faire l'amour n'est pas l'aubaine qu'elle pense, bien au contraire. Il est la salissure de leur vie. Il est celui dont les femmes plus âgées ne veulent pas, sans doute parce qu'il demande des actes sexuellement avilissants que les plus expérimentées ne veulent pas faire car ils ne représentent ni amour, ni respect, mais perversions et vices, sans doute aussi parce qu'il est borné et peu malléable dans une relation à deux dans laquelle il a besoin d'imposer son point de vue par la force ou l'autorité, une autorité qu'il n'a pas avec les adultes puisqu'il est... Un tintin.
Les hommes qui disent préférer les petites filles sexuellement ne sont en réalité que des petits garçons enfermés dans des corps de pervers sexuels qui ont dû eux même subir des attouchements durant l'enfance et ne sont pas capable d'accepter la triste réalité de leur malheur donc la reproduise pensant la transcender. Ces hommes n'ont jamais connu l'amour d'une femme, n'ont aucun début d'idée de ce à quoi ça pourrait bien correspondre et vraisemblablement, ne le sauront jamais.
Si les femmes sont capables de dépasser les drames de leur enfance en souhaitant les éviter à leurs enfants, les hommes, pour une raison qui m'échappe encore, ont beaucoup plus de mal à le faire et reproduise stricto sensu les traumatismes vécus comme si c'était leur propre fait sur eux même. Tant que personne ne leur aura dit avec bienveillance que ce qui leur est arrivé est affreux, inhumain et n'aura pas déployé l'énergie nécessaire pour leur montrer par l'exemple à quoi ressemble un comportement sain, ils reproduiront avec la précision d'un miroir, leur puissance personnel en plus, les drames qu'ils auront vécu pendant leur enfance.
Faire l'amour sans poil, en tant que femme adulte, revient à cautionner la pédophilie, l'immaturité sexuelle et la possibilité qu'un des deux partenaires abusent de l'innocence de l'autre et l'entraîne dans des sentiers sur lesquels il n'était pas prêt à marcher -souvent "elle"... Ce qui perturbera durablement son chemin. A vie.
Me concernant, et ça me ravage autant que ça me questionne, je n'ai aucun souvenir d'avoir déjà fait l'amour avec tous mes poils : au sexe, aux aisselles et aux jambes. Je me suis toujours amputée d'une partie de ce qui me compose pour avoir le droit de me montrer nue et offrir mon corps à l'amour et l'affection d'un homme. Je trouve cela aussi triste que fascinant et à vrai dire, le fait de l'avoir compris me laisse admirative de ce que j'ai gagné en comprenant ça et encore plus impatiente de savoir quel est l'homme qui sera assez adulte, ouvert et "clean" dans sa tête pour m'aimer entièrement, en adultes responsables, consentants et éveillés.
Les poils que je me permets de porter sur mon corps depuis plus de deux ans m'offrent, en plus de nombreux autres avantages personnels et intimes, un second souffle sexuel, une renaissance, j'ose même le mot d'une deuxième virginité. Parce que je vais choisir en pleine conscience de montrer mon corps de femme adulte, dans toute sa puissance sexuelle et dans, je dois bien le dire aussi, toute sa puissante beauté échevelée, pour la toute première fois, en entier.
L'âge de consentement, chez moi, aura été à partir de 38 ans.