Vraiment pour les médecins, je pense de plus en plus qu'il faut consulter plusieurs avis... Et avoir confiance en soi. Parce que quand ils arrivent à te persuader de quelque chose alors que toi tu ressens physiquement le contraire
c'est bien qu'il y a eu un problème à la base dans l'éducation.
Je pense pareil des banquiers en fait... Avant, quand j'étais petite, pour aller voir un banquier, il fallait presque mettre un costume trois pièce pour être présentable devant Monsieur le Banquier qui allait forcément regarder les gens en levant le menton...
Pour les médecins ça me fait un peu la même impression.................... Ils nous prennent pour les pires des connes incapable d'accoucher toute seules ou de comprendre notre corps (c'est sur que s'ils expliquent avec du latin
) et finissent, comme les banquiers, à se servir de nous
Je pense aussi que notre Ghita fait du bien par son histoire, parce que je pense que rien ne se passe pour rien et que parfois il faut un drame pour qu'il y ait un grand bonheur. Mais ce drame là est bien lourd à accepter quand même et heureusement que j'ai Homme et ici, ce bout de "jardin" pour en parler parce que je deviendrais dépressive parfois.
J'ai eu aussi une réflexion sur la confiance en soi aujourd'hui. Je me disais que c'est vraiment quelque chose de fragile quand on ne nous a pas appris à la conserver et pourtant c'est vitale chez une femme je trouve...
Quand ma fille est née, j'ai eu une dose de confiance en moi incroyable parce que j'avais réussi à accoucher sans péri, par voie basse, comme je voulais. Pareil pour l'allaitement, la dose de confiance en soi qui s'installe chaque étape de dépasser
C'est magique.
Mais la perte d'un enfant ramène à la plus petite marche de la confiance en soi. Parce qu'un enfant nous a été confié. Cette magnifique responsabilité nous a été accordé. Et puis n'a pas eu lieu.
La protection des grossesses est une responsabilité personnelle, qu'on gère quoi qu'il en soit individuellement. Alors quand un drame se passe, on est juste fasse à soi même et on ne peut pas se dire c'est la faute à un tel ou un tel ou pas de chance, parce que la responsabilité nous a été confié à nous.
Et je pense que tant que je n'aurais pas réussi à avoir ma fille et encore d'autres enfants en vie et bien portant et heureux, etc, je ne serais pas en paix avec moi même et je reviendrais de temps en temps face au miroir de la plus grande "perte" possible au monde.
Merci de me soutenir. Sincèrement. Je pense que ça va mieux.