En réalité de la même façon que nous devons apprendre à nos enfants à parler, nous devons leur apprendre à parler aux cons...
Quand on est une jolie fille on subit très très tôt le harcèlement sous une forme vicieuse puisqu'on ne s'attend pas à ce que les beaux soient eux aussi agressés parcequ'ils sont, comme le prouvent des études sur le sujet, plutôt souvent favorisés et perçus comme plus forts. Et pourtant, ce sont ces faveurs là inhérentes à la beauté (ou à l'intelligence ou à un talent particulier) qui sont porteuses avec elles d'une haine, d'abord sourde mais visible, puis franchement affirmée, à travers la jalousie.
Quand on est une jolie fille différente physiquement par sa couleur de peau, ses cheveux où ses yeux, par un détail physique quelconque qui sort de la norme, on subit plus fort le harcèlement et il faut apprendre à faire avec car sinon, sans ça, on passe son temps et son énergie à détester les autres et à mettre en place des stratégies d'évitement ou de dépassement de soi.
Et le plus difficile n'est pas de se confronter à son harceleur ou sa harceleuse, mais bien de vivre au milieu de tous les autres, silencieux supporters de ces actes ignobles qui tuent, assassinent à petit feu, sans preuves matérielles souvent. Il ne l'a pas tapé, ni violé, il lui a juste pourri la vie pendant 10 ans, l'a juste vidé de sa substance, a juste tenté de lui transmettre la méchanceté, la haine et le vice en provoquant la détestation à chaque seconde, mais voyez monsieur l'agent, ils ne sont même pas ami Facebook...
Je me souviens qu'une fois, me plaignant des agissements d'une personne qui me harcelait, je me suis vu répondre par quelqu'un que je pensais mon ami que c'était comme le cas d'"un petit garçon qui copie sur une petite fille". Alors que je me faisais spolier non seulement de tout mon travail, mais de tout ce qui fait que je suis moi même et que je m'aime pour ça par une personne absolument puante qui m'impposait au quotidien, de la voir déguisée en moi, mais en monstre dégueulasse, salissant toutes les valeurs que j'avais mis des années à trouver, construire et solidifier...
Horrible... Selon lui alors ça signifiait qu'un petit garçon qui harcèle une petite fille, qui "copie" donc lui vole son travail sans arrêt, sans son accord, donc la prive du fruit de son travail, donc de la construction de sa vie, ce petit merdeux doit être considéré comme quelque chose de presque mignon... Attendrissant. Cute...
Comme disait la maîtresse quand je lui parlais du harcèlement des petits garçons sur les petites filles et cela du Cp au Cm2 : "Ils jouent"... Cute...
Jouer à pourrir des vies, à pousser au suicide, à l'anorexie, à la boulimie, à l'alcoolisme, au porno et à la drogue, à la détestation de soi... Ils jouent... So so cute...
Édifiant.
Le fait que la petite fille ai travaillé dur pour faire ses devoirs, le fait qu'elle fasse des efforts pour sa conduite, pour son comportement, sa tenue en classe, tout ça afin que les résultats de son travail lui permettent d'avoir la vie qu'elle veut, qu'elle mérite par son travail, tout ça n'était pas pris en compte par cette personne. Parce que le petit garçon ne l'a pas violé ? Il l'a juste torpillé, sali, humilié, rabaissé au quotidien, intimidé, mise en difficulté alors qu'elle était en force, détruit psychologiquement... Cute.
Partant de ce moment il n'était plus possible pour moi de communiquer avec cet individu. Fin de l'histoire. Va copier ta mère. Quand elle dit non, c'est non, ce n'est plus copier, c'est un viol intellectuel. Des violeurs, des harceleurs, prostitueurs. Encore eux... Des tarés.
Ce matin en accompagnant mes filles à l'école, j'ai dû me résoudre à leur expliquer qu'elles devaient prendre comme une sorte de nouvelle matière scolaire le fait d'avoir à composer avec des petits connards qui sont déjà à 7 et 10 ans des harceleurs en puissance et je pense sincèrement qu'il faut apprendre aux enfants, aux petites filles, comme aux petits garçons qui sont victimes de harcèlement à se défendre contre ces harceleurs. Intelligemment. Apprendre à trouver comment leur faire fermer leur gueule et à les éviter copieusement d'une façon claire et affirmée : tu es un connard, tu n'existes pas dans mon monde, tu n'y as aucune place, dégage, je renforce mon monde contre toi et te laisse la masse de débile qui te soutiennent avec grand plaisir.
Les parents doivent impérativement accompagner l'enfant dans cette confrontation pour qu'elle se passe sans violence, ni pour le harcelé, ni pour le harceleur... Qui reste un enfant et un humain qui n'a pas eu de bol de naître chez ses parents débiles.
Il faut que les enfants apprennent par eux même parce que ce n'est que le début d'une très longue série qui durera toute leur vie. Il faut donc aider nos enfants à faire face à l'indifférence de la masse, à faire face à l'approbation de la masse aussi face à cette situation et même à faire face à l'accompagnement de la masse en faveur du harceleur et au mauvais regard posé sur la personne qui a Osez dénoncer le harcèlement. Car c'est la réalité de la situation. Le système se nourrit de la lumière des gens harcelés qui se font piller par des tarés qui redistribuent à la masse bienpensante contre le pouvoir de diriger tout le monde vers la ruine, la maladie et le chaos. Ainsi fonctionne le système scolaire. Car c'est son nom que l'on ne dit jamais en raccourcissent par son seul prénom, mais en réalité il se nomme : monsieur le système scolaire.
Un vrai cinglé grabataire, vicieux et pédophile qui bousille des enfants depuis des générations et refusent qu'on le touche...
Il faut donc apprendre à nos enfants à trouver de la joie, à trouver du plaisir, à trouver de la vie, à garder le goût d'apprendre, de savoir, de chercher et de rencontrer de nouveaux humains et à continuer d'avancer dans leur propre cheminement, malgré tous les harceleurs et leurs supporters en nombre infini et immuable. La loi de la force (différente de la loi du plus fort) a construit cette société hypocrite et elle ne partira pas à coups de # car elle ne comprend que les poings et ceux qui les donnent sont ceux qui harcèlent, pas ceux qui protègent. Fin de l'histoire. Les mères n'ont plus qu'à copier sans foi...
De la même façon qu'on ne peut pas refaire l'éducation d'un enfant qui n'est pas le nôtre, il faut surtout garder en tête qu'on ne peut pas refaire l'éducation de son parent... Non plus.
Un enfant, un petit garçon -pour rester dans le schéma majoritaire sans volonté d'invisibiliser les cas entre filles, tout aussi nombreux ou de filles sur les garçons- qui harcèle une petite fille, dit quelque chose de la famille dans laquelle il est. Il dit quelque chose du rapport du père à la mère, de la considération, ou plutôt le manque de considération que le père fait peser sur la mère. Il dit quelque chose de la violence éducative de la mère sur son enfant. Il dit aussi quelque chose sur le laisser faire du système qui sans doute y trouve là un moyen d'exister, pour ne pas dire de survivre. Il faut bien justifier le besoin des familles à la délégation de leurs enfants pour expliquer tout ce bordel...
L'expression de cette violence chez les petits garçons est symptomatique d'un mode de défense et de survie mis en place par les adultes qui continuent à nourrir et à faire progresser ce système qu'ils savent -plus et mieux que tous les autres- complètement malade...
Essayer d'expliquer à un malade les symptômes de sa propre maladie qu'il ressent au plus profond de lui, de générations en générations et sur lesquels il s'est même d'ailleurs construit, c'est perdre un temps précieux qu'on pourrait passer à rire et à vivre. ...Ce qui reste tout de même notre finalité et notre mission sur terre... Ces gens là, complètement torchés ont conscience non seulement de leurs symptômes, mais de l'avancée de leur maladie et de ce qu'ils lèguent comme agravations et complications à leurs enfants. Ils en ont tout à fait conscience... Indubitablement. Et leurs enfant plus que nous aussi.
À nous d'apprendre à nos enfants à rester le plus sain possible face à la maladie si nous refusons sa transmission, leur apprendre à conserver leur gentillesse, leur humour et leur humanité avec ces personnes malades, sans jamais s'oublier ni oublier l'amour naturel qu'ils ont en eux et qui doit être préservé comme un onguent, pour eux même avant tout.