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Depuis que le corps de ma grande fille change, je me félicite tous les jours d’avoir ostensiblement accepté mon corps pour l’amener autant que possible à accepter le sien…

Et surtout je me demande comment font les autres mamans qui n’ont ni poil au pubis, ni aux aisselles pour expliquer à leur fille d’accepter ce nouveau corps qui prend sa place et les fait sortir de l’enfance… Comment dit-on a une enfant que c’est super chouette de grandir et de devenir une femme quand soi même on n’accepte pas son corps de femme et que l’enfant le voit bien.

 

Je me demande si ces femmes là commencent à apprendre à leur fille de 9, 10, 12 ans comment s’épiler ou se raser, c’est à dire, comment ne pas accepter ce corps qui change.

 

Pourtant on voit bien tout de suite les dérives de complexes que ça peut entrainer au delà de l’aspect hygiénique de l’histoire.

 

En effet, comment accepter son corps quand on passe son temps à le combattre ? Comment se considérer comme propre quand on se laisse mettre en tête que son corps est sale en l’état alors qu’il a été prouvé que les poils sont indispensables à la bonne santé et à l’hygiène du corps humain en faisant barrière aux maladies…

 

Comment accepter d’être libre quand on doit cacher les prémices de ses seins qui poussent, quand on doit mettre un débardeur ou un soutien gorge pour soutenir deux pois chiches qui en plus sont douloureux…

 

Le poids de la honte et du dégoût que les mères posent sur leur propre corps est le même poids qu’elles vont poser sur les corps et les esprits fragiles de leurs filles qui ne sont pas aptes à le supporter… La charge est trop lourde pour des enfants, mais surtout le fait qu’elle soit si lourde pour des enfants nous montre à quel point elle devrait l’être pour nous, adulte.

 

 

 


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